Contrairement à ce qui a pu être affirmé ici ou là, Richard Strauss, l’auteur de Eine Alpensinfonie (Une symphonie alpestre), n’avait pas une approche philosophique de la Nature : il prenait simplement un immense plaisir à la contempler. Et c’est le regard émerveillé qu’il lui portait que le compositeur s’est efforcé de transcrire dans cette symphonie de 1915 ayant pour cadre les paysages alpestres. Constituée d’un seul jet, cette œuvre enchaîne 22 parties allant de la nuit qui précède l’aurore jusqu’au crépuscule menant au retour de la nuit dans les dernières mesures. Entretemps, l’orchestre offre une randonnée musicale, ici dans la forêt, là près d’une cascade, ailleurs dans les pâturages, non sans se hisser vers les cimes et les glaciers avant l’arrivée du brouillard puis de l’orage. Ne manque finalement à cette symphonie que la longue plainte d’un Alpenhorn (Cor des Alpes)*. Ce qui différencie Strauss de Léopold Mozart, le père de Wolfgang, dont la Sinfonia pastorella avait précisément été écrite pour cor des Alpes et orchestre à cordes.
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