Reich répète la même cellule avec un décalage progressive. Il existe aussi une version pour 6 pianos.Il n’y a aucune respiration dans ce genre de musique, c’est un flux continu. On constate avec ce courant un certain retour à la musique consonante mais il ne s’agit en aucun cas d’une musique tonale. C’est une sorte de musique modale (on reprend souvent les modes du rock : dorien et mixolydien). La musique évolue sur le même accord : il n’y a pas de trame harmonique. C’est une musique fondée sur la variation infime, frôlant l’ostinato, d’un matériau quasi minimaliste et c’est une véritable négation du renouvellement perpétuel (c’est donc l’opposée de l’école sérielle !).