Les pilotes perdaient un fils puis le besoin Elle battit des chairs, or elle se pilote Adieu ! combien de poids, quel magnifique vote ! Soixante-neuf armées abandonnèrent moins Quarante-trois appels exécutèrent loin Il suivait des cheveux, or elle se grignote Les pilotes perdaient un fils puis le besoin Elle battit des chairs, or elle se pilote Les toits apercevaient : « nous fuirons des témoins » Vingt mêmes compagnies sur quarante clignotent Des pouvoirs jolis rient : « nous marquions les pilotes » Pan ! quels dehors nombreux, quels impossibles soins ! Les pilotes perdaient un fils puis le besoin

L'alexandrin est, en métrique française classique, un vers composé, formé de deux hémistiches de six syllabes chacun. Les deux hémistiches s'articulent à la césure, qui est le lieu de contraintes spécifiques.

Un hémistiche est proprement la moitié d'un vers à césure, c'est-à -dire, en métrique française, d'un vers de plus de huit pieds. On parle alors du premier hémistiche et du deuxième hémistiche d'un vers.

Nicolas Graner (de la Liste Oulipo) a conçu cet outil impressionnant, qui produit des alexandrins rigoureusement corrects et de nombreuses formes poétiques (sonnets, pantoums, etc.) respectant en tous points les schémas de rimes classiques.