Le compositeur américain John Adams a utilisé les messages simples et sincères trouvés sur les affiches qui ont couvert les rues de Manhattan dans les semaines suivant les attaques, des expressions intimes de la perte et de la peine de leur entourage.
Les textes énoncent dans une sorte de litanie
des noms de victimes
des citations,
des commentaires des familles ou des personnes disparues,
Mais aussi un procédé d’écriture particulier
Une bande magnétique préenregistrée mixe les bruits quotidiens de la ville
Un grand orchestre
Un choeur d’adultes et un choeur d’enfants
Ainsi qu’une série de 50 minuscules haut-parleurs placés derrière le public, et qui plongent l’assistance dans un paysage urbanisé étourdissant, mixé avec les textes
De ce paysage sonore émergent les premières notes de musique, le calme des tenues infinies des cordes à l’orchestre et le premier mot distinct « missing » (disparu), également répété de nombreuses fois.
John Adams - On the Transmigration of Souls (2002)
merci à mes collègues Mme Giordano de l’académie de Créteil et à Mme Raouane de l’académie de Lyon pour leurs partages pédagogiques. Question : Comment la musique peut-elle être le ref…