En 1924, en Sibérie, des corps datant de 520 av. J.-C. furent découverts, dont l’un d’eux avait le bras entièrement tatoué de figures fantastiques (tel qu’un animal regroupant : tigre, cerf, aigle et serpent).
Sur la jambe droite il y avait un poisson partant de la cheville au genou.
L’hypothèse soutenue est que ces tatouages seraient une marque de courage, de noblesse, un signe protecteur ou tout simplement une décoration.
Les Romains, eux, utilisaient le tatouage pour marquer les soldats de la légion Romaines.
Le motif représentait un aigle et le nom du général.En Grèce, ce sont les esclaves qui portaient le nom de leur maître.
Mais, l’histoire du tatouage en Europe est assez floue, cette pratique se serait éteinte au Moyen-Age suite à la condamnation de l’Eglise qui considérait le tatouage comme une marque du démon.
Le tatouage a été interdit par le Pape Adrien 1er en 787, cette interdiction ne résista pas à la coutume. Même si les textes bibliques sont précis sur cette pratique, ils n’en sont pas pour autant dénoués de paradoxes, et les adeptes ont eu vite fait de controverser cette condamnation.Ce qui n’empêchera pas le tatouage de réapparaître au XVIIIe siècle grâce aux navigateurs qui vont ramener de leurs expéditions à travers le monde des souvenirs inscrits à jamais sur leur propre chair….