En Egypte, la pratique du tatouage remonte très loin dans le temps, les momies tatouées connues dateraient de 2000 av. JC.
Des hypothèses concernant cette pratique sont envisagées tel que des buts esthétiques, magiques ou superstitieux ou encore médicaux, c’est-à-dire préventif ou curatif.
Par exemple, si une femme après avoir perdu un enfant redevient mère, elle fait tatouer sur son enfant un point au milieu du front, et un autre sur la face externe de la cheville gauche.
Ces deux points seraient le symbole d’un barrage contre la mort.Mais, il peut aussi avoir un rôle commémoratif comme chez les “coptes” (chrétiens d’Egypte).
Sur le bras de chaque “copte” est tatouée la date du pèlerinage effectué à Jérusalem. De même qu’ils arborent une croix sur la face interne du poignet qui supposerait être un signe distinctif de leur religion en cas d’invasion.
Dans la vallée du Caire, le tatouage revêt essentiellement un but médical. La croix sur le front et l’oiseau tatoué entre les bords externes de l’oeil sont un remède pour les maux de tête et la faiblesse d’esprit.
Pour se faire, le tatoueur utilise des aiguilles, le colorant est un mélange de noir de fumée et de lait de femme.Le tatouage figuratif est également fréquent, son but est toujours plus religieux et superstitieux qu’ornemental.
Par exemple, le poisson symbolise la fertilité, la chance, la protection.En ce qui concerne les signes géométriques (non-figuratifs), le point a un rôle magique, le cercle délimite la partie malade ou à protéger…