Le tatouage en Amérique serait arrivé d’Asie entre 5000 et 1500 av. JC. Il était très répandu sur toute l’Amérique surtout chez les Indiens.Il semblerait qu’il y a 2000 ans av JC, le tatouage et la peinture corporelle remplaçaient l’habillement. De plus, ils indiquaient l’appartenance à une tribu, le rang social, les actes de guerre et de chasse accomplis.Le tatouage était l’apanage des prêtres qui revêtaient également les fonctions d’astronomes, de médecins… Ils portaient comme tatouage des scènes religieuses et spirituelles.Le tatouage est plutôt remplacé par les scarifications qui sont un signe de courage car très douloureux. “Plus on était tatoué, plus on était jugé brave et vaillant” [W. Caruchet].D’ailleurs, les “Sioux”, lors de la danse du soleil se prouvaient leur courage en se faisant tatouer.Le tatouage du fait de sa douleur pouvait être une punition comme l’explique W. Caruchet : “Un voleur (…) subit en guise de condamnation un tatouage sur l’ensemble du visage, du front, du menton”.Chez les “Xikrin” (Indiens d’Amazonie), on rase le crâne du bébé pour y tatouer des motifs géométriques, à la puberté on entaille ses jambes avec des dents de poissons. Cela a pour but de le rendre plus courageux et chasser le mal qui est en lui.