Le Rouet d'or (Zlatý kolovrat), B. 197 (op. 109)

Il s'agit du mythe de Cendrillon dans une version beaucoup plus sombre : un joli prince s'éprend d'une belle jeune femme mais cette dernière est tuée cruellement et se fait défigurer et démembrer par une mère qui veut placer sa propre fille dans les bras du prince. Un ermite échange les yeux et les membres de la défunte contre un rouet d'or, et parvient à rendre vie à la future princesse. Le rouet est montré au prince qui l'actionne : il raconte alors les circonstances horribles du meurtre et permet ainsi de démasquer l'imposture. Le prince retrouve sa princesse reconstruite par l'ermite et la ramène au château.

Antonín Dvořák - Le Rouet d'or, poème symphonique B. 197 (op. 109)
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Antonin Dvořák: A Hero's Song, symphonic poem Op. 111
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Poèmes symphoniques de Dvořák | Wikiwand
Ces Poèmes symphoniques sont des œuvres de la maturité d'Antonín Dvořák et ont été inspirés, à l'exception du Chant du héros, par des contes en vers de Karel Jaromír Erben issus des légendes populaires transmises par la tradition orale tchèque. Ils ont été composés après son séjour américain, lors de son retour en Bohême en 1896 et constituent les dernières œuvres pour orchestre du compositeur. Au nombre de cinq, ils sont représentatifs d'une musique à programme. Ils peuvent être rapprochés, dans la démarche, des Ouvertures de concert ou du cycle Má Vlast de Smetana.
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