Impressionnant,non? Ici on a une introduction qui alterne des accords stridents des cuivres avec les coups de timbales sauvages, ensuite des dégringolades de gammes aux violons nous tombent sur les épaules, toutes griffes dehors. On y entend les bois en plus des cordes, des cuivres et des percussions. Le départ est dans une nuance fortissimo, mais ensuite il y aura un immense decrescendo et les voix d'hommes chuchotent craintivement le quantus tremor avant que des appels des cuivres sur des notes répétées nous aplatissent le crâne une fois pour toutes. L'orchestre est beaucoup plus fourni à cette époque, le début du texte est plus répétitif, les gammes et les syncopes (dans le rythme) sont encore plus accentuées que chez Mozart. Du fait du volume sonore, le texte est d'ailleurs moins aisément perceptible. Au fait, j'ai choisi la version de Zubin Meta qui dirige le philamornique de Los Angeles.