https://pad.philharmoniedeparis.fr/CMDA/CMDA100000300/default.htm Vivaldi, fort de son succès, ne se doute pas qu’il vient de composer un tube incontournable de l’histoire de la musique. A cette période, l’oeuvre entre parfaitement dans les critères de la musique baroque. « C’est une musique de contrastes dramaturgiques forts : entre les nuances forte et piano, entre les périodes tutti où tout l’orchestre joue, et les périodes où seule une partie de l’orchestre ou le soliste joue… Cette importance des contrastes est au cœur de la musique baroque », explique le musicologue et compositeur Karol Beffa. Cette abondance de contrastes se retrouve parfois au sein d’un mouvement rapide ou d’un mouvement lent. Au beau milieu de croches jouées très rapidement peut subitement s’installer un silence ou un moment de suspension, et vice versa. Mais ce qui intrigue davantage le public de l’époque, ce sont les mimétismes, très présents dans les Quatre saisons. A travers les quatre concertos, on croit reconnaître le son des oiseaux, l’orage qui gronde, la pluie, le vent ou encore la lourdeur d’un été chaud. Nota bene : Il s'agit d'un travail d'écoute et de recherche à effectuer sur le web. Soyez perspicaces ! Bonne route ! Réalisé par Mario Salis -
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