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Concerto il s’agit d’un dialogue entre un ou plusieurs instruments solistes et l’orchestre. Par exemple, Vivaldi est le compositeur des Quatre Saisons, quatre concertos où le violon dialogue avec l’orchestre. Pour les 4 saison d'Antonio Vivaldi on peut parler de " musique qui raconte une histoire, une musique descriptive ! "

Vivaldi, Winter (Four Seasons, RV 397) 3. Allegro
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les 4 saisons
Les Quatre Saisons d'Antonio Vivaldi
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L’Hiver

1

Trembler violemment dans la neige étincelante, au souffle rude d’un vent terrible, courir, taper des pieds à tout moment et, dans l’excessive froidure, claquer des dents ;

2 Passer auprès du feu des jours calmes et contents, alors que la pluie, dehors, verse à torrents ; marcher sur la glace, à pas lents, de peur de tomber, contourner, Marcher bravement, tomber à terre, se relever sur la glace et courir vite avant que la glace se rompe et se disloque. Sentir passer, à travers la porte ferrée, Sirocco et Borée, et tous les Vents en guerre. Ainsi est l’hiver, mais, tel qu’il est, il apporte ses joies.


Le printemps

Voici le printemps, que les oiseaux en fête

Saluent de leurs chants joyeux,

Tandis que les sources, aux souffles du Zéphyr,

Coulent avec un doux murmure.

Couvrant l'air d'un noir manteau de nuages,

Arrivent les éclairs et le tonnerre qui annoncent la saison nouvelle

Lorsque cessent les grondements, les oiseaux

Reprennent leur concert harmonieux

Puis, sur le joli pré fleuri,

Au charmant murmure du feuillage,

Le chevrier sommeille, son chien fidèle à côté de lui

Au son de la musette rustique

Dansent nymphes et bergers, dans l'aimable demeure

Du printemps qui parait dans toute sa splendeur.

L'été

Pendant cette ardente saison, où flamboie le soleil
L'homme languit, ainsi que les troupeaux, et les pins sont brûlants.
Le coucou retrouve sa voix. Des le matin,
La tourterelle roucoule et le chardonneret chante. Le Zéphyr souffle doucement, mais tout à coup,Borée cherche querelle à son voisin;
Le berger déplore son destin,
Et craint le violent orage qui menace. La peur des éclairs et du tonnerre
Prive de repos ses membres fatigués.
Et des essaims furieux de mouches et de moucherons le harcèlent. Hélas! Ses craintes ne sont que trop fondées.
Le ciel tonne et fulmine, la grêle
Brise la tête des épis et abat les graines.

L'automneLe paysan célèbre par des chants et des danses
Le plaisir d'une heureuse récolte.Plus d'un, éméché par la liqueur de Bacchus,
Termine ses ébats par le sommeil. La saison, la douceur de l'air qui vous comble d'aise
En invitent beaucoup à se livrerAu plaisir d'un sommeil délicieux,
Si bien qu'un chacun délaisse chants et danses. Des l'aube, les chasseurs s'en vont
Avec cors, fusils et chiens.Le gibier fuit ils en suivent les traces. Effrayée, harassée par le vacarme
Des fusils et des chiens, la bête blessée
Essaie de fuir, languissante; mais elle meurt épuisée.

L'hiverSe morfondre et trembler dans l'ombre glacée,
Au souffle sinistre d'un vent horrible;
Courir, taper des pieds à chaque instant;
Claquer des dents, tandis qu'il gèle à pierre fendre; Passer devant le feu des jours paisibles,
Tandis que dehors, la pluie tombe à verse;
Marcher sur la glace et, à pas lents,
Par crainte d'une chute, avancer avec prudence; Courir, glisser, tomber à terre;
De nouveau courir vite sur la glace
Jusqu'à ce qu'elle se rompe et s'entr'ouvre;
Entendre s'élancer de leurs portes d'airain
Le Sirocco, Borée, et tous les vents en guerre,
Voilà l'hiver, qui cependant n'est pas sans joies.