Beat Generation (4/4) : Créateurs foisonnants
Dernier volet d'une semaine consacrée à la Beat Generation pour une déambulation entre littérature et arts visuels au Centre Pompidou, au cœur de l'exposition rétrospective intitulée Beat Generation. New York, San Francisco, Paris du 22 juin au 3 octobre 2016 qui décloisonne les arts.
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DANS MON CAHIER


Gregory Corso annonçait sans le savoir le rap, Wu Tang Clan et Eminem. Avec Burroughs, Kerouac, Ginsberg il fut un des « trois mousquetaires » (comme on le sait ils furent quatre) de la Beat Generation. Enfant abandonné de deux immigrés italiens, il vit dans les rues de Little Italy (N-Y), va un temps à l’école avant de glisser dans le petite délinquance. Il se retrouve à 14 ans dans la prison de Clinton. Il devient le mignon de pensionnaires et se rapproche d’ex-lieutenants de Lucky Luciano dont il « hérite » de la cellule. Il lit les livres que ce dernier avait fait don à la prison. Libéré à 19 ans il décide de devenir poète et rencontre Ginsberg. Au club lesbien « Pony Stable Bar » il est hébergé comme artiste en résidence. Plus tard il retrouve sa mère dont il apprend le secret : elle dut l'abandonner après avoir été violée par son père devenu fou. Corso entretiendra avec sa mère une relation fusionnelle jusqu’à sa mort.

Gregory CORSO
« Gregory était un jeune dur du Lower East Side, qui s’est envolé comme un ange par-desssus les toits, chantant des chansons italiennes douces comme celles de Caruso et Sinatra, mais en « paroles ». « Douces collines de Milan » couvent dans son âme de la Renaissance, le soir descend sur les collines. Étonnant et magnifique Gregory Corso, le seul et unique Gregory Corso le Héraut. Lisez lentement et ouvrez les yeux », a écrit Jack Kerouac, qui considéra très justement Allen Ginsberg et Gregory Corso, comme les deux meilleurs poètes américains de leur temps.
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