La conférence tenue à Darmstadt par Luigi Nono, dans le cadre des Internationale Ferienkurse für Neue Musik de 1959, marqua le début d’une différenciation au sein du groupe, jusqu’alors compact, des musiciens de la « nouvelle vague »1 : post-weberniens, pointillistes, électro-acousticiens. Il serait regrettable que cette clarification dégénère en une aigre rupture : de Malipiero à Nono, de Milhaud à Pousseur, de Hindemith à Stockhausen, la musique moderne a trop d’ennemis pour s’offrir encore...