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"J'ai toujours pris soin de construire mes cours de façon qu'il n'y ait aucune confusion entre les croyances et les savoirs."

"Je ne suis pas contre les religions, mon role est de montrer les décalages qui nuisents les valeurs de l'école laïque et républicaine "

Je suis contre :

L'interdiction de l'école aux femmes en Afghanistan l'interdiction de chanter, de danser d'écrire et de faire de la musique sur les violons, violoncelles, hautbois, clarinette, trompette, guitare, oud....

Je suis contre quand ils brûlent les instruments de musique et vont jusqu'à tuer les musiciens

Au XVème siècle l'eglise catholique faisait pareil !

" Plus de prise sur cette intolérance religieuse qui menace l'école laïque. D'abord ces refus catégoriques auxquels sont parfois confrontés les professeurs : ceux des parents musulmans qui, sous prétexte d'une interdiction religieuse, défendent à leurs enfants de chanter dans une chorale ou de jouer de la flûte à bec. Ces mêmes parents qui les forcent à déserter les cours de piscine parce que, pendant le ramadan, il est interdit d'avaler de l'eau, ou parce que leurs fillettes n'ont pas le droit de partager un bassin avec des garçons. Désormais, les professeurs font aussi face à des collégiens qui posent leur crayon quand on leur demande de représenter un visage humain ou à des lycéens qui rendent copie blanche pour manifester leur désaccord sur une dissertation. A l'école, il y a maintenant des matières qui fâchent, des pans entiers du programme que le professeur ne peut plus enseigner. A commencer par les cours de biologie. Professeur en sciences et vie de la terre au lycée Jules-Ferry, à Paris, Valérie Sipahi-Melani en a fait l'expérience. Quand elle a expliqué que, dans le cas d'une relation homosexuelle, la reproduction était impossible, un élève de confession musulmane s'est écrié : "C'est contre nature !""Pour éviter que le cours ne dégénère, j'ai rappelé qu'il s'agissait d'un fait biologique relevant de la science et que la foi n'avait pas sa place à l'école républicaine ." Autre sujet de crispation : la contraception et l'avortement, lorsque le professeur informe "les jeunes filles qu'elles peuvent refuser ces pratiques à titre personnel, mais qu'elles sont légales d'un point de vue juridique".

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Sami Yusuf - A Dancing Heart
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L’ISLAM INTERDIT-IL LA MUSIQUE ?

A en croire l’Etat islamique, qui va jusqu’à brûler des instruments de musique, la réponse est clairement oui : l’islam interdit la musique. Sauf que c’est totalement faux s’agissant de l’islam (le Coran n’évoque nulle part la musique).

Un seul verset (6ème de la sourate 31) fait vaguement allusion à la musique : « Tel homme ignorant se procure des discours plaisants (ou futiles) pour égarer les autres hors du chemin de Dieu et prendre celui-ci en dérision. Voilà ceux qui subiront un châtiment ignominieux « . Il s’agit d’un verset ambigu, ou équivoque, qui peut être interprété de plusieurs façons : certains voient dans les « discours futiles » une référence à la musique, d’autres une référence au polythéisme ou au paganisme. Mais nulle part il n’est dit dans le Coran que la musique est haram.

Dans cette vidéo, un imam explique très clairement cela : à savoir que le Coran, nulle part, n’interdit la musique. Il analyse aussi les raisons pour lesquelles, sur le web notamment, l’opinion majoritaire (fausse, donc) prétend le contraire. Pour cette imam, dire que le Coran interdit l’islam est une « manipulation » :

99% des musulmans ne considère pas la musique un péché.

La musique, d’abord, est un art de l’islam. Non seulement elle n’est pas interdite, mais elle est même nécessaire s’agissant du tajwîd, qui est la science de la récitation et de l’incantation des versets coraniques. En outre, durant plusieurs siècles, la musique était un art majeur de la civilisation islamique à Damas, Bagdad ou encore Cordoue et de nombreux instruments de musique, comme le ‘oud (luth), datent de cette époque.

Une tradition rigoriste, cependant, qui existe du reste dans les trois religions du Livre, a très tôt considéré que la musique, et surtout la danse, pouvaient éloigner de la foi. Au 20ème siècle, la généralisation de la culture occidentale, de ses rythmes et influences, a renforcé cette idée sur fond de déclin de la culture islamique. S’opposer à la musique est ainsi devenu une façon de s’apposer d’abord à la culture occidentale, et plus généralement à l’Occident.

Aujourd’hui, certains extrémistes, comme l’imam auto-proclamé de la mosquée de Brest, Rachid Abou Houdeyfa, estiment que la musique est impure, donc haram. Dans une vidéo en 2014 affirmait que ceux qui aiment la musique risquent d’être « transformés en singes et en porcs « . Inutile de commenter ici l’absurdité de tels propos.

Au final, rien dans le Coran ne permet de dire que l’islam interdit la musique. Celle-ci n’est pas considérée comme haram dans le Coran (contrairement à l’alcool par exemple, qui fait l’objet d’un interdit clair). N’en déplaise aux djihadistes, les nashîd, ces chansons affirmant la foi et le combat, sont de la musique !

Publié le 08/03/2017 par WTF


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