Là ou d’habitude on marque les premiers temps de chaque mesure à la grosse caisse, dans le « one-drop » on « laisse tomber« , la grosse caisse du 1er temps.
Donc on commence par un silence (compter à haute voix), 2 charlé, une caisse clairejouée en cross-stick (c’est le symbole de caisse claire avec le ‘x’ ) avec une grosse caisse, et deux charlé pour finir.
Note : pour jouer en « cross-stick », poser la baguette sur la caisse-claire de façon à ce qu’elle touche la peau et le cercle en même temps. appuyer la paume de la main sur la peau, et lever la baguette du bout des doigts pour la frapper sur le cercle.
C’est LA base du reggae, tant ce que rythme n’est pas maitrisé inutile de penser aller plus loin. Le plus déroutant au début, c’est le silence sur le 1er temps, surtout si l’ont vient de genre musicaux plutôt orientés rock.
Travailler d’abord doucement pour s’approprier le rythme, jusqu’à entendre la « mélodie ».
Un très bon morceau pour s’y essayer : Legalize It de Peter Tosh, rythme lent autour de 80 bpm.
Une fois le « One Drop » maitrisé, et lorsque vous ressentez le feeling rasta monter en vous, vous pouvez ajouter un coup de grosse caisse sur le 1er temps.
Un exemple en musique d’un « rocker » :
Pour jouer un rythme de reggae stepper, il faut marquer tous les temps à la grosse caisse.
Dans « Iron Lion Zion » de Bob Marley, remarquez la dynamique créée par les 4 coups de grosse caisse dans chaque mesure.
Pour allez plus loin, vous pouvez habiller votre rythme de base de contre-temps, et de fills en fin de mesure.
Pour varier, on peut aussi jouer les croches façon « shuffle« , pour un effet swingué.
Voilà vous voilà bien armé pour entrer dans le monde du reggae !