Dans les premiers siècles de la formation de la musique française , où les mentions des « oiseillons », du rossignol, du coucou, sont fréquentes chez les poètes, et des onomatopées répétées, telles que fi, fi, fi, oci, oci, oci , rien dans le chant n'indique semblable désir chez les mélodistes, que de temps à autre la tierce descendante majeure ou, mineure du coucou. Avec Jannequin ( Le Chant des Oiseaux , vers 1520) l'imitation devient voulue et conssciente. Puis, à mesure que la musique instrumentale se charge de batteries et d' arpèges , auparavant inusités, les musiciens développent dans leurs oeuvres les rudiments mélodiques que fournit le chant de certains oiseaux : merle, rossignol, coucou, poule, mésange, loriot, etc. L'exquis adagio de la Symphonie Pastorale de Beethoven a rassemblé au début du XIX siècle tous les essais faits pendant les siècles précédents : le rossignol, le loriot, la mésange, le rouge-gorge, etc., fournissent successivement les motifs mélodiques et rythmiques de la Scène au bord du ruisseau . Rameau et Haydn ont bâti des morceaux entiers sur le chant de la poule.