Le terme ‘hot jazz’ est synonyme avec Dixieland, une forme de musique née d’un mélange entre ragtime, blues et les fanfares traditionnelles de La Nouvelle-Orléans. Le ‘hot jazz’ a fait son apparition au début des années 1900 avec des groupes de musiciens jouant dans des bars et des maisons closes de La Nouvelle-Orléans. Il est particulièrement populaire à Storyville, où Louis Armstrong entend pour la première fois des orchestres de jazz dirigés par les célèbres King Oliver et Kid Ory. Sa sonorité est souvent reconnaissable grâce à son tempo rapide et son improvisation libre.

Cela ne veut pas dire, cependant, que le ‘hot jazz’ ne possède aucune subtilité. Tous les meilleurs musiciens du genre sont capables de créer leur propre style et, contrairement à l’avis commun, le ‘hot jazz’ peut avoir une grande diversité. Alors que le jazz évolue et l’ère du swing commence à s’implanter, le Dixieland, dans sa forme originale, semble plutôt dépassé. Les musiciens adaptent leur style à l’époque, et, même si le swing et les big bands ne sont pas exceptionnellement nouveaux, cela est une continuation plutôt naturelle du ‘hot jazz’. Ceux qui continuent à jouer du Dixieland font partis du Jazz Traditionnel, un style qui reste extrêmement populaire en Europe jusqu’à ce jour.